le PI sutra*

Récemment j’ai reçu le Upajjhatthana Sutta**, une contemplation sur 5 impermanences de la vie dualiste. C’est un exercice bouddhiste pour cultiver le détachement. Ce sutta m’a mis à réfléchir et deux méditations plus tard il m’est venu une adaptation qui reflate la philosophie, je ne peux pas dire ‘qui est derrière’ mais plutôt, qui illustre la Présence Intégrale. Je vous partage cette réflexion contemplative ci-dessous.

Upajjhatthana Sutta

Sujets de contemplation / 5 souvenirs

Je suis de nature à vieillir. Il n’y a aucun moyen d’échapper au vieillissement.

Je suis de nature à avoir une mauvaise santé. Il n’y a aucun moyen d’échapper à une mauvaise santé.

Je suis de nature à mourir. Il n’y a aucun moyen d’échapper à la mort.

Tout ce qui m’est cher et tous ceux que j’aime sont de nature à changer.

Il n’y a aucun moyen d’échapper à leur séparation.

Mes actions sont mes seules vraies possessions. Je ne peux pas échapper au

conséquences de mes actions. Mes actions sont le terrain sur lequel je

supporter.

Le Présence Intégrale Sutra

Mon corps physique et mon ego fonctionnel sont de nature à vieillir. Ils n’ont aucun moyen d’échapper au vieillissement.

Mon être intérieur est immortel. Il n’a pas d’échappatoire à l’éternité.

Mon âme et mon esprit peuvent librement choisir de s’identifier à mon être intérieur et de profiter de la fraîcheur éternelle dans le Créatif Maintenant.

Mon corps physique et mon ego fonctionnel sont de nature à avoir une mauvaise santé. Ils n’ont aucun moyen d’échapper à une mauvaise santé.

Mon être intérieur est en parfaite harmonie et vérité.

Mon âme et mon esprit peuvent librement choisir de grandir dans la perfection de mon être intérieur.

Mon corps physique et mon ego fonctionnel sont de nature à mourir. Ils n’ont aucun moyen d’échapper à la mort.

Mon être intérieur est indestructible.

Mon âme et mon esprit peuvent librement choisir de communier avec, et ainsi devenir comme, mon être intérieur.

Tous les objets physiques auxquels je peux m’attacher et l’apparence de tous ceux que j’aime sont de nature à changer.

Il n’y a aucun moyen d’échapper à la séparation des objets et des apparences.

Mon être intérieur et l’être intérieur de mes proches sont un et inséparables.

Mon âme et mon esprit peuvent librement décider de s’attacher à la forme et à l’apparence, ou de résider dans la nature Essentielle indestructible de mes relations.

Mes paroles, mes pensées et mes actions laissent des empreintes importantes dans mon âme et mon esprit. Mon âme et mon esprit devront faire face aux conséquences de mes paroles, de mes pensées et de mes actions.

Mon être intérieur est la perfection incorruptible de la bonté, de la beauté et de la vérité.

Mon corps physique, mon ego fonctionnel, mon âme et mon esprit peuvent librement choisir d’exprimer et ainsi devenir de plus en plus comme mon être intérieur.

*Sutra (Sanskrit: सूत्र, romanisé: sūtra, lit. ‘string, thread’) dans les traditions littéraires indiennes se réfère à un aphorisme ou une collection d’aphorismes sous la forme d’un manuel ou, plus largement, d’un manuel ou d’un texte condensé. Les soutras sont un genre de textes indiens anciens et médiévaux trouvés dans l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme. Dans le bouddhisme, les sutras, également connus sous le nom de suttas, sont des écritures canoniques, dont beaucoup sont considérées comme des enregistrements des enseignements oraux du Bouddha Gautama. Ils ne sont pas aphoriques, mais sont assez détaillés, parfois avec répétition. Cela peut refléter une racine philologique de sukta (bien parlé), plutôt que de sutra (fil).

**La version pali du terme sanskrit Sutra

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