13. Les chakras sont…

Le mot « Chakra » est sanskrit et signifie roue ou disque. Le terme est maintenant mieux connu sous le nom de « centres spirituels » ou « jonctions de canaux énergétiques (nāḍī) ». Il émane d’une conception du yoga Kundalini et pourrait être situé dans le corps humain. Selon cette conception, il y aurait sept chakras principaux et des milliers de chakras secondaires. Ce concept se retrouve dans le Chudamani Yoga Upanishad (composé entre le VIIe et le Xe siècle) et le Yoga Shikha Upanishad.

L’utilisation du mot a acquis un sens beaucoup plus large au fil du temps. « Centre psychique » est une traduction qui correspond à une fonction importante d’un chakra, mais il est aussi bien plus que cela. Il y a beaucoup de bonne littérature qui décrit les caractéristiques, le fonctionnement et la fonction des chakras.

Brennan, B.A., Le Pouvoir bénéfique des mains, Bantam Books, New York 1988.

Brennan, B.A., Guérir par la lumière, Bantam Books, New York 1993.

Judith, A., Corps oriental, esprit occidental, Celestial Arts Publishing, Berkeley 2004.

Pourtant, pour la formation pratique, j’aime m’étendre surtout sur la qualité du ressenti et l’attitude intérieure, que le praticien de la PI ou le thérapeute énergétique doit développer en relation avec les chakras. Et c’est surtout une attitude d’humble respect.

Les connaissances sur les chakras ne sont pas nouvelles du tout. Elles remontent à des millénaires et sont bien documentées en Orient avec des systèmes de connaissance rigoureux, précis et fiables.

La difficulté pour nous est qu’une grande partie de cette connaissance est soigneusement protégée contre les abus ou la dissémination, et c’est peut-être une bonne chose. Les anciens maîtres transmettaient généralement ces connaissances oralement et seulement aux étudiants les plus aptes à perpétuer la lignée. Les rares fois où cette connaissance a été écrite, elle est souvent formulée de manière poétiquement symbolique afin que le lecteur non initié ne puisse pas distiller la connaissance réelle à partir de ces textes. C’est pourquoi ce savoir ne s’infiltre que peu à peu dans notre société. Un autre défi dans notre société est que nous devons apprendre, appliquer et tester ces connaissances dans le contexte de notre propre culture, histoire et mode de vie, ce qui peut nécessiter un ajustement important ou une traduction culturelle de la sagesse. Ce n’est pas une tâche facile de transformer la connaissance authentique des chakras en une forme utilisable, respectueuse et pure dans notre société. Les auteurs que je mentionne dans la liste de lecture ont fait un pas remarquable dans cette direction, mais je suis convaincu que nous avons à peine atteint la moitié de la puissance potentielle et de la profondeur accessibles dans cette exploration.

Je crois cependant que ce progrès se produira mieux au travers d’une évolution graduelle et organique.

Suivant notre compréhension actuelle, les chakras sont des centres psychiques ou des centres énergétiques qui ont un impact considérable sur notre santé, le maintien de notre bioénergie et notre perception de la réalité. Ce ne sont pas des organes physiques. Ce sont des organes bioénergétiques. Ils coexistent avec le corps physique dans une dimension plus subtile, bien qu’ils soient étroitement liés et interdépendants les uns des autres. Les chakras fournissent littéralement de l’énergie à nos corps. J’utilise les corps au pluriel parce que nous avons plusieurs corps qui coexistent simultanément, y compris le corps physique que tous nous connaissons et percevons. En fait, le corps physique vit et se déplace au sein d’une série de corps immatériels qui l’entourent et l’imprègnent. Les chakras sont parmi les organes les plus importants de ces corps subtils, leur fournissant énergie, puissance et équilibre. Le pouvoir des corps subtils imprègne les cellules de notre corps physique et leur donne littéralement force vitale et vitalité. Les corps subtils sont la force vitale effective de notre corps physique. Sans ces corps subtils, notre corps physique est un cadavre inanimé et commencerait immédiatement à se désintégrer.

Ainsi, les chakras sont littéralement nos sources de force vitale. Nous ne prenons qu’une fraction de notre énergie de la nourriture que nous mangeons. L’énergie restante que nous absorbons provient de notre environnement, de l’air, de nos interactions avec d’autres personnes et du cosmos. Pour certaines personnes, cela peut sembler très abstrait, tandis que d’autres peuvent déjà avoir des expériences très tangibles avec la force vitale des corps subtils.

Les facteurs sociaux exercent une forte influence sur notre vitalité. Travailler dans un environnement amical et encourageant est bien meilleur pour notre vitalité que de travailler dans un environnement hostile et décourageant. Cependant, dans les deux cas, prenant une quantité égale d’énergie de notre alimentation physique, nous nous sentirons beaucoup plus vivants dans le cas de l’environnement de travail amical que dans le cas hostile. Si nous réduisons la science à la réalité matérielle strictement biologique, une telle hypothèse est difficile à prouver ou à défendre. Si nous ouvrons la science et incluons le domaine de la psychologie, alors nous avons déjà une ouverture pour accepter une étude heuristique du phénomène, mais nous n’avons encore qu’une base abstraite sur laquelle construire. Avec le système de connaissance des chakras et des corps subtils immatériels, nous avons une base plus substantielle pour encadrer cela, et bien d’autres phénomènes, dans un contexte scientifique.

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