La structure de caractère Schizoïde

L’expérience traumatisante survient durant la grossesse ou les premiers mois de la vie de sorte que la coupure d’énergie vitale survient au début de la vie.

A l’origine de tout on trouve toujours la peur de n’avoir pas le droit d’exister.

Besoins : Les besoins principaux du caractère schizoïde sont :

  • Se sentir exister
  • Être en sécurité                        

Ce sont des besoins primaires.

Emotions : Son environnement le menace en ne tenant pas compte de lui comme un être humain et /ou  ne veillant pas à sa sécurité physique et psychique.

Le bébé, et ensuite l’enfant et l’adulte, devra gérer la terreur et la rage provoquées par la froideur et l’hostilité de son environnement.

Cette première expérience de sa mère et de son environnement va non seulement constituer sa première expérience de lui-même mais va aussi orienter son mode de réponse au monde.

Chez un très jeune bébé, le système neurovégétatif qui gère les activités de base est encore immature.  Face à un danger, il ne peut que s’arrêter ou s’immobiliser.

Il s’agit d’une réponse de survie en soi car dans la nature, l’immobilisation ou le gel provoque le désintérêt de l’agresseur pour sa proie.

L’immobilisation est accompagnée d’un retrait énergétique.

Chez un tout petit, les organes sensoriels les plus développés sont dans la tête et la coordination sensori-motrice se trouve dans la tête et le cou. Ainsi le bébé peut tourner la tête vers la voix ou l’odeur de sa maman et être intéressé par les visages humains qu’il peut suivre des yeux.

C’est donc à ce niveau (tête, segment oculaire, nuque….) que les blocages énergétiques vont être les plus marqués. Ils vont couper la tête du reste du corps.

La tête sera la zone qui contient le plus d’énergie. 

Structure énergétique :

-La contenance énergétique est faible.

-L’énergie est retirée de la périphérie du corps :pieds-jambes, bras-mains, organes génitaux, visage. Et est attirée vers le haut , dans la tête.

-Une personne de type schizoïde peut facilement abandonner son corps car ses limites corporelles sont floues et perméables.

-La charge énergétique est gelée dans la zone centrale et peut à l’occasion sortir de manière explosive.

– Coupures énergétiques entre le haut et le bas du corps, coupures gauche/droite et au niveau des articulations.

Caractéristiques physiques :

-Le corps fait penser à un assemblage de pièces ne tenant pas fermement ensemble.

-Dissymétrie gauche-droite ou corps qui part de travers , par exemple scoliose

-La tension à la base de l’occiput entraine un désalignement « tête-corps », la tête penche fréquemment de côté.

-La tension dans les articulations, des membres, épaules, hanches entraine un aspect coupé, une faible coordination motrice et une certaine rigidité.

On peut dire que la rigidité du schizoïde est plus fragile et a plus une qualité de glace que celle du « caractère rigide », celle-ci étant plus une rigidité d’acier.

-Tension dans le diaphragme  due à une résistance à l’inspir. Celle-ci entraine une respiration de faible amplitude.

-Regard fuyant ou figé,  parfois avec peu de contact humain dû à «l’absence de regard ».

Dynamique du caractère :

-Ce caractère se construit en tout premier lieu autour de la réponse à la terreur : la peur de ne plus exister ou de tomber en morceaux est combattue par des contractions visant à  garder la cohésion, à tenir ensemble les morceaux de son corps et à se réfugier là où il se sent le plus en sécurité (dans sa tête)

-La défense mise en place implique le déni du manque d’amour. Le schizoïde se maintient dans l’illusion que sa mère l’aime vraiment ou, si ce n’est pas le cas, Dieu. Ceci le mène à avoir une affinité particulière pour les expériences spirituelles ou cosmiques.

-Il va manquer de perception de lui-même et d’identification à son corps

-Il va éviter les relations intimes, les situations de proximité relationnelle et le ressenti de ses émotions car elles réveillent l’angoisse de base : la peur de ne pas exister, de se disloquer en morceaux.

Cela mène à un repli sur soi, position  plus sécurisante, alors que le désir le plus profond est celui de la relation intime.

-Ses illusions qui le maintiennent :, « Si je peux être juste dans ma tête, alors je saurai gérer ma peur et si je gèle mon corps je ne sentirai pas ma douleur de vivre »

Le peu de frontière du moi le rend hypersensible.

Objectifs thérapeutiques :

-Contact avec soi et le corps. Faire du corps une « maison » habitable.

-Contact avec les autres dans les relations sociales et intimes

-Développer l’enracinement et la confiance.

-Intégrer et s’approprier sa propre hostilité envers les autres, dues au vécu initial.

-Apprendre à tolérer la chaleur, de l’expansion et la vie sans terreur.

-Naitre totalement au monde.

Résumé de la structure de caractère selon Anne Hodiamont, thérapeute bio-énergétique et certifiée en “Énergies Subtiles” depuis 2016. Anne étudie la Présence Intégrale avec Jan depuis 2011.

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